New York UNHQ – It is unacceptable that the new Canadian Prime Minister has eliminated the position of Minister for Women and Gender Equality and Youth (WAGE) in his newly announced cabinet. This regressive step undermines decades of progress toward gender equality and political representation in Canada. Even in a lean cabinet, which purports to be responding to specific economic pressures, the absence of this dedicated minister sends a troubling message about the current government’s priorities and commitment to advancing rights for intergenerational women, 2SLGBTQIIA+ people and gender equality at large. A strong economy demands that we invest in feminist policies, like healthcare, pharmacare, childcare, the national action plan to end gender based violence, and so much more. Gender equality is not an afterthought; it is the backbone of a strong economy and resilient society.
WAGE must retain a dedicated cabinet position. Consolidating these responsibilities into a broader portfolio undermines the focus, expertise, and resources required to tackle systemic issues effectively. Simply put, it will not work. Gender equality demands dedicated leadership, accountability, and sustained attention—none of which can be adequately achieved when it is treated as an afterthought within a larger, unrelated ministry.
This move, dismantling the national machinery for women’s rights and gender equality, has far-reaching implications. This decision comes amid a broader international backlash on women and gender rights, with countries rolling back protections and support structures. We are also deeply concerned about the deprioritization of the young feminist portfolio. This pushes young feminists in Canada back into the footnotes of decision-making, ripping away a hard-won seat at the table when it is most critical.
This week 189 countries, including Canada, are reviewing 30 years of progress on women’s advancement. The removal of this cabinet position is a betrayal of the principles outlined in the Beijing Declaration and Platform for Action, which Canada has long supported. Furthermore, it contradicts the spirit of Canada’s Feminist International Assistance Policy and the ongoing efforts to address the crisis of missing and murdered Indigenous women and 2SLGBTQIIA+ people.
The removal of this cabinet position is not just a symbolic loss; it has real-world implications for millions of women and gender-diverse people and workers in Canada who rely on the government to protect their rights and advance their interests. Furthermore, Canada’s commitment to women’s rights, equality and full participation in society depends on this department’s sustained funding, policy making and accountability measures.
It is imperative that the Prime Minister reconsider this decision and reinstate a dedicated Minister for Women and Gender Equality and Youth to ensure that these critical issues remain at the forefront of Canada’s political agenda. People in Canada do not have to choose between the economy and critical social priorities.
We, the undersigned, demand better.
Pour diffusion immédiate
14 mars 2025
Le gouvernement canadien supprime le poste de ministre des Femmes et Égalité des genres pendant qu’un sommet des Nations Unies sur les droits des femmes se déroule.
Siège de l’ONU, New York – Il est inacceptable que le nouveau Premier ministre canadien ait supprimé le poste de ministre des Femmes et Égalité des genres et de la Jeunesse (FEGC) dans son cabinet nouvellement annoncé. Cette mesure régressive sape des décennies de progrès vers l’égalité des genres et la représentation politique au Canada. Même dans un cabinet restreint, censé répondre à des pressions économiques spécifiques, l’absence de ce ministre dédié envoie un message troublant sur les priorités du gouvernement actuel et son engagement à faire progresser les droits des femmes intergénérationnelles, des personnes 2ELGBTQIIA+ et l’égalité des genres en général. Une économie forte exige que nous investissions dans des politiques féministes, comme les soins de santé, l’assurance médicaments, la garde d’enfants, le plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre, et bien plus encore. L’égalité des genres n’est pas une réflexion a posteriori ; c’est l’épine dorsale d’une économie forte et d’une société résiliente.
FEGC doit conserver un poste dédié au cabinet. La consolidation de ces responsabilités dans un portefeuille plus large compromet l’attention, l’expertise et les ressources nécessaires pour s’attaquer efficacement aux problèmes systémiques. En termes simples, cela ne fonctionnera pas. L’égalité des genres exige un leadership dédié, une responsabilité et une attention soutenue – rien de tout cela ne peut être adéquatement réalisé lorsqu’elle est traitée comme une réflexion a posteriori au sein d’un ministère plus large et sans rapport.
Cette décision, qui démantèle le mécanisme national pour les droits des femmes et l’égalité des genres, a des implications de grande portée. Elle intervient dans un contexte plus large de réaction internationale contre les droits des femmes et l’égalité des genres, avec des pays qui reviennent sur les protections et les structures de soutien. Nous sommes également profondément préoccupés que le portefeuille des jeunes féministes a été dépriorisé. Cela relègue les jeunes féministes au Canada au second plan dans les prises de décision, leur arrachant une place durement gagnée à la table au moment le plus critique.
Cette semaine, 189 pays, dont le Canada, examinent 30 ans de progrès en matière d’avancement des femmes. La suppression de ce poste au cabinet est une trahison des principes énoncés dans la Déclaration et le Programme d’action de Beijing, que le Canada a longtemps soutenus. De plus, cela contredit l’esprit de la Politique d’aide internationale féministe du Canada et les efforts en cours pour résoudre la crise des femmes autochtones disparues et assassinées et des personnes 2ELGBTQIIA+.
La suppression de ce poste au cabinet n’est pas seulement une perte symbolique ; elle a des implications concrètes pour des millions de femmes, de personnes de diverses identités de genre et de travailleuses au Canada qui comptent sur le gouvernement pour protéger leurs droits et faire avancer leurs intérêts. De plus, l’engagement du Canada envers les droits des femmes, l’égalité des genres et la pleine participation à la société dépend du financement soutenu, de l’élaboration de politiques et des mesures de responsabilisation de ce ministère.
Il est impératif que le Premier ministre reconsidère cette décision et rétablisse un ministre dédié aux Femmes et Égalité des genres et à la Jeunesse pour s’assurer que ces questions cruciales restent au premier plan de l’agenda politique du Canada.
Les personnes au Canada n’ont pas à choisir entre l’économie et les priorités sociales critiques.
Nous, les soussignées, exigeons mieux.
Media Contact/Contact pour les médias
Anuradha Dugal – Women’s Shelters Canada
514-994-6804
Jackie Neapole – Canadian Research Institute for the Advancement of Women (CRIAW-ICREF)
613-619-1961
Debbie Owusu-Akyeeah – Action Canada for Sexual Health and Rights
647-718-5872
